Prendre le temps de l’écoute intérieure et saisir le confinement comme une fabuleuse chance de s’auto-guérir.

Prenons l’idée de départ que tout ce qui vient à nous, vient à nous comme une magnifique opportunité.

Il s’agit donc de saisir l’opportunité de prendre le temps de se retrouver.

– Prendre le temps de faire le bilan sur sa vie privée, de ses envies, de ses véritables besoin, de ses projets, de son indépendance émotionnelle…

– Peut-être aussi de prendre le temps de s’apercevoir que reprendre un rythme plus lent, plus calme nous apporte joie et harmonie, simplement comme ça, sans rien faire.

– Savourons aussi ce silence qui s’installe dans nos villes et nos campagnes et qui nous aide à nous entendre et nous écouter.

Regarder son être avec bienveillance:

La situation nous confine dans nos maisons et réduit considérablement les liens sociaux directs.

Nous ne pouvons plus distraire notre esprit. Nous ne pouvons plus fuir nos peurs et nos blessures à travers une sortie au cinéma, un travail, une soirée dans un bar, un livre, rendre service à l’autre…

Nous avons donc cette opportunité de nous regarder nous-même, d’apprendre à nous retrouver avec son être intérieur, à être seul avec nous-même.

Et il s’agit là du début du chemin spirituel.

Je vous propose de saisir cette chance ! Saisir cette opportunité d’auto-guérison ! De saisir votre magie personnelle.

C’est aussi une belle opportunité de réfléchir à nos actes pour que, justement, plus rien ne redevienne comme avant ! Faisons attention par nos pratiques quotidiennes à ce que la Terre soit plus saine, plus harmonieuse écologiquement et aussi que l’harmonie se ré-instaure dans nos relations sociales, familiales, professionnelles…

Regarder nos peurs sans peur :

Ce confinement est donc l’opportunité de nous observer. Observons nos peurs, nos résistances, nos colères.

Observer signifie les voir avec un regard intérieur, les voir avec une véritable présence et une vigilance. Soyons vigilant en nous-même. Portons une grande attention à nos peurs, nos blessures.

Ce sont les « voie/voix » vers la libération intérieure. Nous devenons libre d’être nous-même, libre d’agir en fonction de notre cœur et de notre âme et non plus dictée par la peur ou nos blessures.

Comment pouvons nous être libre si nous ne maîtrisons pas notre mental/nos peurs? Comment aider les autres et le monde si nous sommes dominés par notre émotionnel? Il nous faut devenir le « témoin bienveillant de nos peurs ».

Il faut les câliner, les consoler. Il faut les écouter attentivement car elles ont un message à nous délivrer. Regarder son être, accepter ses peurs, les laisser nous traverser afin qu’elles partent. Ainsi la liberté s’instaure.

Chemin spirituel :

Le chemin spirituel commence et se termine dans la compassion. La compassion pour soi-même et la compassion pour l’autre.

La compassion entraine le renoncer à la dualité et nous permet d’avoir une attitude neutre envers les événements qui arrivent. Neutre signifie que nous n’avons ni attraction, ni repulsion. Nous accueuillons toute chose comme une réelle opportunité d’apprendre et de se soigner.

« Je dois accepter où je suis et je dois regarder ce que j’en fais car ce que j’en fais m’appartiens » . Nous approchons ici de la notion de responsabilité de nos vies.

Prenons conscience que nos vies aujourd’hui sont le résultat de nos choix passés. Ce que je fais de ma vie actuelle m’appartient. J’ai le pouvoir de modifier ma vie. Il me faut simplement le courage pour agir. Ayons le courage de changer ce que nous ne voulons plus et d’assumer, avec compassion, les conséquences de nos choix.

Charlotte.

Texte inspiré du satsang du 21 mars 2020 de Swamini Amritajyoti Prana, initiée par Amma