“S’accrocher à l’absence de changement c’est refuser de jouer le jeu de la Vie.”
Nous regardons tous les événements de nos vies en fonction du prisme de notre cœur et de notre mental.
Un brouillard, un voile (maya), nous empêche de voir les choses de façon objective.
Le brouillard est entraîné par un cœur blessé. Ce cœur commence à s’endurcir et diffuser une fumée dans notre être. Une fumée opaque à travers laquelle nous déformons les faits. Nous devenons cyniques, injustes et nous détruisons sans respect, nous manquons de sensibilité envers l’autre. Impossible d’être ouvert et sensible quand on est meurtri.
Nous voyons le monde en fonction des projections de nos propres blessures et peurs.
Nous nous identifions à nos pensées si changeantes, nos sentiments si violents, nos éducations du ‘bien et du mal”, nos signes extérieurs de richesses, nos corps si peu écoutés et tellement maltraités par l’alimentation, les produits chimiques…
En fonction de nos identifications, nous “voyons” la réalité… Notre “vérité ” de personne blessée, humiliée, abandonnée devient LA vérité.
Nombreux conflits, nombreux cœurs blessés pourraient être évités. ?
Guérir ses blessures, affronter ses peurs, aller voir son côté sombre permet de retrouver un esprit plus serein.
GUÉRIR ses traumatismes dissipe la fumée du cœur qui nous rend opaque et froid avec le monde
AFFRONTER ses peurs et se défaire des identifications nous permet de RETROUVER NOTRE LUMIÈRE INTÉRIEURE ?
Retrouver sa lumière offre au monde un rayonnement de paix, de joie, de simplicité heureuse.
Sortir de nos blessures nous offre LA LIBERTÉ d’agir selon nos besoins profonds et justes pour notre développement personnel. Contrairement à l’emprise du brouillard qui nous domine de sa peur, sa colère, son manque de confiance…
Observons nos côtés obscurs sans jugement, soignons nos plaies et ainsi nous retrouverons notre sensibilité.
Pour changer le monde , il faut se changer soi-même !
Maya, l’illusion, le brouillard
Ce voile donne aussi l’illusion que nous sommes séparés les uns des autres. L’ego a besoin de se savoir unique et hurle cette séparation pour se sentir exister. Nos sociétés poussent à cette forme d’individualisme, la mise en compétition est un exemple type du renforcement de la dualité et de la séparation.
L’illusion d’être séparé de l’autre crée la dualité. Elle est aussi amplifiée par les croyances éducatives et culturelles. De l’enfance à l’âge adulte, la doctrine première est : « sois une bonne personne, aies de bonnes notes, comporte toi bien »,… Le « bien faire » signifie qu’il y a un « mal faire ». Réussite sociale et morale sont induits par ces principes de vie. On s’identifie ainsi à nos réussites. Réussir socialement, professionnellement signifie implicitement que nous sommes « des bonnes personnes ».
La boucle est bouclée… le riche est bon, le pauvre est mauvais… On peut ainsi plus facilement justifier nos modes de vie. On ferme les yeux sur la misère, plus simple que de la regarder… et puis quelque part, au fond, ils sont « moins bien » que nous, après tout ils sont « pauvres. »…
L’absence de sensibilité à l’autre est acquise par ces systèmes de pensées. La division à l’autre est normale et établie.
Rappelons-nous que nous nous sommes, après tout, divisé en nous – même ! Combien d’entre nous n’écoute plus son cœur ? Combien d’entre nous n’écoute plus son corps ? Nous faisons et menons nos vies car « il faut ». Nous acceptons la soumission de la matière car « c’est ainsi la vie ». Nous donnons notre libre-arbitre avec une telle facilité. Par confort matériel, nous acceptons d’être privé de nos besoins personnels . Nous acceptons de ne plus nous écouter intérieurement. On survit dans un corps et une société mais nous avons cessé de vivre.
Et si ?
Et si on inversait la tendance. Et si on revenait à ses besoins, à ses fondamentaux, à ses équilibres du juste pour soi. Si on écoutait nos corps, nos cœurs ?
Alors, on reprendrait notre liberté. Notre cœur, notre esprit seraient plus en paix et plus ouvert à l’autre. Mais surtout notre ego n’aurait plus se besoin de diviser et d’écraser pour exister. Il sait qu’il existe par lui-même, avec bienveillance et respect de lui-même.
Nous pourrions nous ouvrir à l’autre sans crainte de disparaître. Plus de dualité. Nous retrouverions ce qui crée notre humanité; l’Amour, la sensibilité. Nous ne tolérerions plus de détruire la Terre pour une illusion à la matière et de laisser mourir de faim des peuples entiers pour notre profit.
N’est ce pas ironique de laisser mourir pour s’enrichir dans une société ou « le bien » est tellement mis en avant ? Nous devrions nous interroger sur nos valeurs de société. Qu’est ce qui détermine le « bien » ? … A méditer.
Le premier pas
Sortir des illusions, c’est soigner ses blessures. Nous avons tous été maltraités, humiliés, violentés physiquement ou mentalement. Nos chairs sont elles- mêmes remplies des mémoires de nos parents, grands-parents, arrières grands-parents. Les guerres, les violences, les viols, les massacres sont inscrits et font partie de notre patrimoine. Toutes ces couches de souffrance peuvent être nettoyées.
Se nettoyer
Se nettoyer… nettoyer son corps d’abord. Manger des produits non-nocifs pour les cellules. Utiliser des cosmétiques sans produits chimiques sur le corps. Nettoyer la matière est le premier pas car nous sommes incarnés dans cette matière. Sans elle, l’âme ne pourrait se matérialiser.
Prendre soin de son corps est la première marche à franchir. Se réapproprier son corps entièrement. Sans jugement, sans chercher le « plus », plus belle, plus musclé, plus performant. Simplement, l’aimer tel qu’il est. Le chérir pour ce qu’il est : la couche solide qui héberge mon âme !
Parallèlement, l’esprit peut prendre plus de place. Un corps plus sain permet une meilleure circulation de l’énergie. Nos mouvements sont plus fluides, nos sensations corporelles plus fortes. L’instinct du corps peut reprendre sa place. Il sait ce qui est bon pour lui. Il nous permet d’avoir plus de force et d’énergie. Il est la réalisation de nos décisions. Il nous permet de vivre, d’expérimenter nos vibrations dans la matière.
L’ESPRIT
L’esprit peut aussi plus facilement bouger, se déplacer et s’amplifier dans un corps moins dense, moins lourd de produits chimiques. Il peut sortir aussi plus facilement. Un esprit qui circule plus librement apporte plus de légèreté. Les pensées sont plus apaisées, plus agréables. Un cercle vertueux se met progressivement en place. On ressent intérieurement les bienfaits de prendre soin de son corps.
On découvre aussi qu’on a plus de temps. Se sentir plus léger, plus libre de corps et d’esprit entraîne comme un élargissement du temps. Nous avons plus de temps pour prendre soin de nous, de nos proches, de la Nature. Nous passons moins de temps à ruminer et ainsi les lourdeurs de l’être s’allègent, les vibrations augmentent et nous tirent vers la lumière.
LE COEUR
La clé de voûte de l’Être ! Soigner le cœur.
Pour ça, il faut entrer en contact direct avec l’ombre. Nos sociétés détestent cela, nos ego hurlent de peur à l’idée de sortir de nos « zones de confort » ( « zones d’inconfort rassurantes » comme j’aime les appeler). Sortir des habitudes nocives n’est pas une mince à faire. Il faut beaucoup de courage et une bonne dose de force !
DIFFERENTES ETAPES
Étape 1 : EXPRIMER
Creuser. Creusez la boue, remuez la glaise, cherchez à comprendre, à savoir, posez les questions, demandez les vilains secrets de famille, sortez des tiroirs les non-dits. Acceptez vos failles, acceptez vos mépris et vos haines envers d’autres à des moments et envers vous-même. Sans jugement, observez vos comportements. EXPRIMER vos blessures ! Sortez vos peurs et vos tripes sur la table.
Extérioriser sa peine c’est se redonner l’importance et la légitimité. Extérioriser sa souffrance c’est déjà se défaire d’un poids qui ne nous appartient plus. Qu’importe l’outil utilisé pour s’exprimer il faut le sortir de soi. Il est possible d’écrire sur une feuille ce qu’on a à dire. S’écrire à soi ou à l’autre. Brûler le mot et l’envoyer à la personne. Qu’importe , l’objectif est de s’en défaire !
Étape 2 : SE PARDONNER
Se pardonner à soi-même d’être resté ainsi dans le mal-être pendant des années. Se pardonner de s’être maltraité encore et encore. Se pardonner ses failles, ses manquements et les admettre sans aucun jugement de valeur. Ils étaient, ils ne sont plus, ou ils sont en cours de disparition.
C’est un retour de conscience. On se rend compte à quel point nos illusions nous ont emprisonnées. On voit les moments de vie et les décisions prises selon une blessure et non en harmonie avec notre Nature profonde. On observe alors les conséquences sur nos vies, l’absence de pouvoir personnel pour de multiples raisons.
Avec le temps et ce profond sentiment de pardon personnel, la culpabilité disparaît. Inutile de continuer à se flageller. Tourner en boucle sur le passé prisonnier de l’illusion ne fait que nourrir les vieux schémas.
L’objectif est d’avancer vers sa lumière intérieure. On nourrit l’énergie de paix et d’amour propre par le pardon, le remerciement d’en être sortie.
Il s’agit véritablement de se réparer. Et pour cela, il faut apprendre à s’aimer de nouveau.
Étape 3 : AGIR DANS L’AMOUR
Une fois soulagé par l’extériorisation de nos blessures (voir mieux, d’une réelle écoute d’autrui), d’un chemin vers le pardon à soi – même accompagné d’une belle dose de non-jugement, il faut agir.
Il s’agit de changer ses schémas de pensées devenues erronées !
Nous sommes maintenant libre. Les chaînes des illusions ne sont plus. Les chaînes du passé qui nous poussaient à agir selon nos blessures béantes n’existent plus.
Que faire de cette liberté ?
L’ego bien souvent aime son confort et va tenter de vous maintenir dans vos habitudes bien établies ! Changer de pensées, c’est reprendre son pouvoir sur sa vie. Vous êtes libre de tout faire. Vous développez plus de discernement sur les événements, vous n’êtes plus sous la coupe des émotions. Vous pouvez réfléchir et vous centrer sur vos besoins profonds.
Bien sûr, il y a les décisions passées qui ont des conséquences aujourd’hui. Nombreuses femmes se rendent compte que finalement elles ne voulaient pas véritablement d’enfants. Elles les aiment bien sûr. Toutefois (un secret au combien inavouable dans nos sociétés ) avec le recul, « libres d’elles-mêmes » , elles auraient fait « autrement , autre chose »…
Rappelons-nous que nos vies sont des expériences pour faire grandir nos âmes. Une fois libre des illusions, il faut jouer avec la vie. La joie et l’harmonie nous accompagnent pas à pas. On reprend confiance, on grandit de Lumière et nos pensées créatrices de matière se relèvent.
La vie est impermanence, ne l’oubliez jamais ! Nos corps changent tous les jours, nos pensées, nos émotions, nos cellules, la Terre, le Soleil, l’eau, l’air… tout bouge tout le temps. Rien n’est figé et ne peut rester figé ! L’amitié, l’amour, la vie matérielle n’échappent pas à cette loi immuable de l’impermanence.
S’accrocher à l’absence de changement c’est refuser de jouer le jeu de la Vie !
Il vous faut donc agir pour vous, réaliser votre mission de vie. La première étape est donc de savoir « qu’est-ce qui me fait vibrer, qui me met en joie ». Ensuite en découle des actes dans la matière pour se développer.
Le cœur ouvert à soi, il est ouvert à l’autre. Penser à soi et se développer ne signifie pas être égoïste, bien au contraire. A ce stade, on comprend intrinsèquement que donner c’est recevoir. La sensibilité du cœur fait qu’on ne peut plus agir contre les gens, la planète…
Autonome ensemble.
Des multiples outils et intervenants extérieurs peuvent vous aider à chacune des étapes de guérison.
Des thérapeutes, des psychologues, du chamanisme à la PNL, du yoga à l’hypnose, de la psycho-thérapie aux retraites spirituelles, du travail intergénérationnel à la méditation, trouvez VOTRE voie de guérison.
La voie est celle du cœur. Aller là où la vibration, l’instinct, le petit « quelque chose en plus » vous porte. Si on écoute, on sait véritablement ce qui nous convient.
L’impermanence de nos états fait qu’on évolue aussi dans nos pratiques. On commence par un chemin puis on bifurque sur un autre. Telle est la magie de la Vie.
Gardez toujours à l’esprit VOTRE LIBRE-ARBITRE ! Gardez votre pouvoir personnel. Le thérapeute peut vous donner des outils et vous aider à trier mais il est là pour que vous retrouviez confiance en vous et vous mener vers L’AUTONOMIE !
Harmonieusement,
Charlotte Guyot.
Merci à mon Guide pour ces mots soufflés dans le cœur.
Quels beaux mots qui donne à comprendre ces maux et à retrouver son coeur d amour ouvert à la vie, merci charlotte😍😍